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La turista, ou diarrhée du voyageur, est l’un des désagréments les plus courants lors de séjours à l’étranger, en particulier dans des pays où les normes d’hygiène diffèrent de celles de votre pays d’origine. Sans être dangereuse dans la majorité des cas, elle peut gâcher plusieurs jours de vacances. Voici des conseils pratiques pour éviter la turista et profiter pleinement de votre voyage, en toute sérénité.

1. L’eau : la première source de contamination

L’eau peut sembler inoffensive, mais dans certains pays, elle constitue la principale source de contamination responsable de la turista. Pour éviter tout désagrément digestif, mieux vaut adopter quelques réflexes simples mais essentiels.
Privilégiez toujours l’eau en bouteille scellée, même pour les usages les plus courants. Méfiez-vous des bouteilles déjà ouvertes ou des contenants douteux, surtout dans les zones où l’hygiène est incertaine. Un autre piège classique : les glaçons, souvent fabriqués avec de l’eau du robinet non traitée. Même s’ils semblent anodins dans un jus de fruits ou un soda bien frais, ils peuvent suffire à provoquer des troubles intestinaux.
Dans les destinations à risque, il est également conseillé de ne pas se brosser les dents avec l’eau du robinet. Optez plutôt pour de l’eau minérale ou purifiée, afin de limiter toute ingestion involontaire.
Enfin, si vous partez en randonnée, en trek ou dans des zones rurales reculées, préparez-vous à purifier votre propre eau. Les pastilles de désinfection ou les filtres portables sont des alliés précieux pour rendre l’eau potable en toutes circonstances, sans compromettre votre santé.

2. Méfiez-vous de la nourriture crue

Découvrir la gastronomie locale fait partie des plus grands plaisirs du voyage. Goûter des saveurs inconnues, tester des recettes traditionnelles, manger comme les habitants… autant d’expériences qui rendent un séjour inoubliable. Mais pour éviter que l’aventure culinaire ne se transforme en cauchemar intestinal, quelques règles d’hygiène alimentaire sont à respecter.
Fruits et légumes crus peuvent être à l’origine de nombreux troubles digestifs s’ils ont été lavés avec de l’eau non potable ou manipulés dans de mauvaises conditions. Il est donc recommandé d’éviter ceux qui ne sont ni pelés ni cuits. Mieux vaut peler soi-même les fruits, plutôt que de les acheter déjà découpés ou vendus à même la rue. Ce geste simple réduit grandement les risques de contamination.
De manière générale, privilégiez toujours les plats bien cuits, servis encore fumants. La cuisson à haute température élimine la plupart des bactéries pathogènes. Méfiez-vous en revanche des aliments tièdes ou réchauffés plusieurs fois, notamment dans les petits restaurants ou sur les marchés.
Enfin, évitez les buffets à l’air libre, surtout lorsqu’il fait chaud. Les aliments exposés pendant des heures peuvent rapidement devenir un terrain fertile pour les germes, même s’ils semblent appétissants. Si vous avez le moindre doute sur la fraîcheur ou la conservation, il vaut mieux s’abstenir : votre estomac vous remerciera.

3. Street food : plaisir ou danger ?

Impossible d’évoquer un voyage sans parler de street food. Elle incarne l’âme culinaire d’un pays, avec ses odeurs envoûtantes, ses couleurs vives et ses saveurs audacieuses. Manger dans la rue, c’est goûter à la vraie vie locale. Mais c’est aussi un terrain propice aux petits désagréments digestifs… à condition de ne pas choisir son stand au hasard.
Un bon réflexe : suivre les locaux. Si un stand attire une foule de résidents, c’est souvent le signe que la nourriture est bonne, fraîche et renouvelée en continu. Une longue file vaut parfois mieux qu’un étal désert !
Prenez aussi le temps d’observer les conditions d’hygiène. Le vendeur se lave-t-il régulièrement les mains ? Les aliments sont-ils protégés de la poussière, des mouches ou du soleil ? L’environnement est-il propre et organisé ? Ces petits détails en disent long sur la sécurité de ce que vous allez consommer.
Enfin, privilégiez les plats cuits à la commande, frits, sautés ou grillés, et surtout servis brûlants. La chaleur intense détruit la majorité des bactéries et réduit les risques de contamination. Mieux vaut éviter les plats tièdes ou déjà préparés qui traînent depuis des heures.
Manger dans la rue peut être un souvenir incroyable… à condition de faire preuve d’un peu de vigilance. Votre palais — et votre estomac — vous en seront reconnaissants !

4. Lavez-vous les mains… souvent

En voyage, on pense souvent à se protéger du soleil, à bien s’hydrater ou à surveiller ce qu’on mange, mais on oublie fréquemment l’un des gestes les plus simples et les plus puissants pour éviter la turista : se laver les mains. C’est un réflexe de base, accessible partout et à tout moment, mais trop souvent négligé, alors qu’il peut littéralement décider du bon déroulement de vos vacances.
Nos mains touchent à tout. Poignées de porte, billets de banque, cartes de transport, téléphones, menus plastifiés ou même simplement la valise qu’on récupère sur un tapis roulant : tous ces objets peuvent être porteurs de bactéries invisibles. Il suffit ensuite de porter machinalement la main à la bouche, de manger un en-cas sans précaution ou de se frotter les yeux, et le mal est fait. Le contact est souvent indirect, mais redoutablement efficace pour transmettre des microbes.
Pour éviter cela, il est indispensable d’adopter une hygiène rigoureuse tout au long du voyage. Se laver les mains à l’eau claire et au savon dès que possible doit devenir un automatisme, en particulier avant de manger, après un passage aux toilettes ou au retour d’une sortie en ville. Le simple fait de bien se savonner les paumes, le dos des mains, entre les doigts et sous les ongles pendant au moins vingt secondes suffit à éliminer la majorité des germes.
Lorsque l’eau propre n’est pas accessible, comme lors d’une excursion ou dans certaines gares ou marchés de rue, un petit flacon de gel hydroalcoolique devient votre meilleur allié. Léger, pratique, il tient dans une poche ou un sac et peut être utilisé sans rinçage. Les lingettes désinfectantes peuvent également dépanner, surtout pour les enfants ou les situations où les mains sont visiblement sales.
Un autre réflexe à adopter est d’éviter de porter ses mains à son visage. Les yeux, le nez et la bouche sont des portes d’entrée idéales pour les bactéries. En gardant ses mains éloignées de ces zones sensibles, on limite considérablement les risques d’infection. Ce n’est pas toujours évident, surtout par habitude, mais en voyage, cette vigilance fait toute la différence.
Les enfants sont particulièrement exposés, car ils touchent tout, portent facilement les mains à leur visage, et oublient souvent de se laver les mains. Il est donc essentiel de les accompagner, de leur rappeler régulièrement ce geste, et de leur fournir eux aussi des produits adaptés pour se désinfecter lorsqu’il n’y a pas d’eau disponible.
Finalement, maintenir une bonne hygiène des mains est l’un des moyens les plus simples de préserver sa santé en voyage. Cela ne demande ni équipement sophistiqué, ni effort particulier, seulement de la régularité, de la conscience et un peu d’anticipation. Un petit geste pour vous, mais un grand pas pour des vacances réussies.

5. Soyez attentif à votre flore intestinale

Préparer son système digestif avant le départ est une excellente manière d’anticiper les éventuels désagréments liés à l’alimentation ou à l’eau lors d’un voyage. En renforçant la flore intestinale, on augmente naturellement la résistance de l’organisme face aux bactéries étrangères et aux changements alimentaires parfois brutaux.
Quelques jours avant le départ, il peut être judicieux d’entamer une cure de probiotiques. Ces micro-organismes bénéfiques agissent comme une barrière naturelle contre les agressions extérieures et permettent de maintenir un équilibre intestinal stable. Poursuivre cette cure durant le séjour permet d’apporter un soutien constant à votre système digestif, surtout si vous voyagez dans une zone où les normes d’hygiène diffèrent.
Il est également recommandé de glisser dans votre trousse santé quelques produits utiles en cas de troubles passagers. Les probiotiques de secours peuvent apaiser une flore affaiblie tandis que le charbon actif est reconnu pour ses propriétés absorbantes, idéales pour capter les toxines et apaiser les inconforts digestifs. Enfin, des antidiarrhéiques légers peuvent s’avérer pratiques pour gérer les urgences et retrouver rapidement un confort intestinal en attendant de consulter un médecin si nécessaire.
Renforcer son organisme avant même de monter dans l’avion, c’est se donner toutes les chances de vivre un voyage fluide, agréable et sans mauvaise surprise côté digestion.

6. Hydratation et repos en cas de symptômes

Même en prenant toutes les précautions, il arrive parfois que la turista vous rattrape. Ce type de désagrément, bien que courant, ne doit pas être pris à la légère, surtout lorsqu’on est loin de chez soi. La première chose à faire est de rester calme et d’agir rapidement pour limiter les effets.
L’hydratation est essentielle. Le corps perd beaucoup d’eau et de sels minéraux pendant un épisode de diarrhée. Il est donc crucial de boire abondamment, non seulement de l’eau propre, mais aussi, si possible, des solutions de réhydratation orale. Ces dernières permettent de rétablir l’équilibre en électrolytes et en minéraux, évitant ainsi les complications liées à la déshydratation.
Le repos est également indispensable. Votre corps a besoin d’énergie pour combattre l’infection ou l’irritation. Évitez de continuer vos activités comme si de rien n’était et offrez-vous une pause. Une journée au calme, dans un endroit frais et confortable, peut grandement accélérer la récupération.
Côté alimentation, il est conseillé de manger léger. Privilégiez des aliments faciles à digérer comme le riz blanc, les bananes, les pommes râpées, les carottes cuites ou le pain grillé. Évitez tout ce qui est épicé, gras ou cru, et laissez votre système digestif se remettre doucement.
Enfin, soyez attentif aux signes d’aggravation. Si les symptômes persistent au-delà de quarante-huit heures, s’ils s’intensifient ou s’accompagnent de fièvre, de vomissements importants ou de sang dans les selles, il est impératif de consulter un médecin sur place. Mieux vaut ne pas attendre, surtout dans un environnement inconnu, car certaines infections nécessitent un traitement spécifique.
La turista peut sembler bénigne, mais elle mérite qu’on l’aborde avec prudence et réactivité. Un peu d’attention, du repos et une bonne hydratation suffisent souvent à retrouver la forme rapidement.

7. Préparer sa trousse à pharmacie

En voyage, une trousse à pharmacie bien préparée peut devenir votre meilleure alliée pour faire face aux imprévus, en particulier lorsqu’il s’agit de troubles digestifs. Anticiper les besoins médicaux de base vous évite de devoir courir en pharmacie dans un pays étranger, parfois sans parler la langue, ou de dépendre de traitements locaux que vous ne connaissez pas.
Parmi les indispensables à emporter, les antidiarrhéiques sont utiles pour soulager rapidement les symptômes de la turista, surtout si vous devez prendre un transport ou poursuivre votre itinéraire sans délai.
Les probiotiques sont également une excellente addition à votre trousse. Que ce soit pour prévenir les déséquilibres de la flore intestinale ou pour accompagner la récupération, ils jouent un rôle protecteur précieux. En complément, les antiseptiques intestinaux peuvent aider à neutraliser certaines bactéries responsables des troubles.
Si vous partez dans des régions où l’accès à l’eau potable est incertain, il est vivement conseillé d’inclure des pastilles de purification d’eau. Elles permettent de rendre l’eau consommable en quelques minutes, en éliminant les agents pathogènes les plus courants.
Un petit thermomètre peut s’avérer très utile pour surveiller l’évolution de la fièvre, notamment en cas d’infection. Il permet de décider rapidement s’il est nécessaire de consulter un professionnel de santé.
Le paracétamol est un basique à ne pas négliger, efficace contre la douleur et la fièvre, et bien toléré par la majorité des voyageurs. Enfin, si vous avez des antécédents digestifs ou des sensibilités particulières, n’oubliez pas d’emporter vos traitements habituels, prescrits par votre médecin, afin d’éviter toute mauvaise surprise loin de chez vous.
Voyager l’esprit léger, c’est aussi savoir que l’on a tout ce qu’il faut sous la main pour gérer les petits pépins de santé. Une trousse complète et adaptée à votre destination est une garantie de tranquillité.

8. Écoutez votre instinct

Si quelque chose vous paraît douteux, que ce soit une odeur inhabituelle, un plat servi tiède ou une vaisselle qui semble mal lavée, il est préférable de ne pas prendre de risque. En voyage, votre instinct et le bon sens sont vos meilleurs alliés pour éviter bien des désagréments. Parfois, refuser un plat ou changer de restaurant peut sembler frustrant, mais c’est un petit sacrifice qui peut vous épargner des journées de malaise.
Il ne faut pas pour autant renoncer à la richesse des découvertes culinaires et culturelles. Éviter la turista ne signifie pas se priver de toutes les expériences locales. Avec quelques précautions simples et une attention portée à ce que vous mangez et buvez, vous pouvez pleinement profiter des saveurs et des traditions sans mettre votre santé en danger.
Apprendre à reconnaître les signaux d’alerte et à écouter votre corps vous permettra de voyager sereinement et d’éviter les mauvaises surprises. Mieux vaut toujours prévenir que guérir, surtout lorsqu’on est loin de chez soi, car gérer une maladie à l’étranger est souvent plus compliqué qu’on ne l’imagine. En adoptant ces réflexes, vous vous donnez toutes les chances de vivre une aventure agréable, riche en souvenirs et en découvertes.

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